Qui je suis ?

David Panis, né en novembre 1966 à Carpentras ( vaucluse ).

 

Mon parcours ( sportif, yogique et artistique ).

natha yoga lotus

Mon parcours sportif, yogique et artistique a été assez diversifié. J'ai amorcé ma passion pour la Boxe française (savate) à l'âge de 16 ans à Carpentras, sous la tutelle du professeur René Carlier, pour ensuite continuer mon apprentissage à Bédarrides, dans le Vaucluse, aux côtés de Jérôme Turcan, et à Pierrelatte, avec Serge Simonet. J'ai consacré près d'une décennie à cette discipline.

Par la suite, j'ai exploré d'autres sports de combat et arts martiaux qui m'intéressaient profondément, tels que la boxe anglaise, le kickboxing, le Viet Vo Dao, et l'aïkido. Ma fréquence d'entraînement en salle a varié au fil du temps, mais ma pratique personnelle est restée constante jusqu'à l'âge de 40 ans.

 

C'est à l'âge de 40 ans que j'ai découvert le Hatha Yoga de l'école des Natha Yogis, une tradition très ancienne. À ce moment-là, j'ai décidé de m'engager dans une formation de quatre ans de Hatha Yoga sous la guidance de M. Christian Tikhomiroff de l'école de formation d'Aix-en-Provence. Ensuite, j'ai consacré deux ans à la pratique du Pranayama (contrôle du souffle et de la respiration) et deux autres années au Yoga Nidra (Yoga du rêve et du sommeil). Pour couronner le tout, j'ai suivi une formation de trois ans en Yoga Thérapeutique Sivaïte, totalisant ainsi onze ans de formation continue.

Je tiens à exprimer ma gratitude envers mon ami, M. Denis Billo, professeur de yoga, pour son aide précieuse et ses conseils tout au long de cette aventure.

 

Maintenant, faisons un petit voyage dans le passé, avant mes 16 ans. Dès mon plus jeune âge, avant mes 10 ans, j'ai été profondément attiré par l'art. Je passais beaucoup de temps à dessiner diverses reproductions qui me touchaient particulièrement. Ce qui reste le plus marquant pour moi, ce sont les jours de pluie. Lorsque l'ennui prenait le dessus, je me retrouvais avec le nez collé à la vitre de la fenêtre, à dessiner tout ce que je voyais à l'extérieur. À cette époque, je ne prenais pas nécessairement de plaisir dans cette activité, mais ma persévérance était manifeste. Quelque chose en moi me poussait à ne pas abandonner. Je ressentais une sorte d'ébullition intérieure, un besoin impérieux de m'exprimer artistiquement. Il fallait que je libère cette créativité qui bouillonnait en moi !

 

À l'âge de 16 ans, j'ai entrepris d'aménager le grenier chez mes parents. Cet espace isolé de la maison familiale était devenu mon sanctuaire. J'y avais installé un lit de camp, un sac de frappe, des haltères, un bureau pour créer, et bien sûr, l'indispensable tourne-disque. Malgré mon vif désir de créer, j'étais souvent bloqué par un manque d'inspiration. C'est à ce moment-là que le tourne-disque a pris toute son importance.

Je me souviens d'un jour où j'ai sorti un vinyle 33 tours de sa pochette pour écouter "Rhapsody in Blue" de George Gershwin. C'était une expérience extraordinaire. Une frénésie m'a envahi, et j'ai joué le rôle du chef d'orchestre, agitant mes bras dans tous les sens. Des images défilaient dans mon esprit, me transportant en 1924. Tous mes sens étaient aiguisés, et j'ai commencé à esquisser des croquis pour immortaliser les scènes qui se déroulaient dans mon imagination.

 

Il fallait que la pression retombe. Je me suis dirigé vers le sac de frappe, et sur le rythme de la musique, j'ai commencé à boxer. Le traditionnel "gauche, droite, gauche" était remplacé par les notes du piano, et je passais de l'esquisse au sport, puis à la musique. Après plusieurs heures, lorsque mon corps était fatigué, j'ai décidé de changer de registre pour me calmer. Cependant, ma créativité était toujours à son comble, donc j'ai choisi un nouveau thème en plaçant un autre vinyle 33 tours sur le tourne-disque. Et pas n'importe lequel, il s'agissait du "Lac des Cygnes" de Tchaïkovski.

 

Là, ce fut l'apothéose ! Comme le chantait Brel, je volais, je le jure je jure que je volais mon cœur ouvrait les bras je n’étais plus barbare.

Je percevais les ballerines comme des fées glissant dans un macrocosme luxuriant, où chaque note évoquait la saveur de la nature. Les esquisses pleuvaient, et lorsque j'atteignais la scène finale, je me levais de ma chaise, me positionnais au milieu du grenier et me mettais à boxer, pied point, avec une légèreté quasi artistique, où l'espace, la lumière, la vibration étaient parfaitement alignés. Tout était en harmonie.

 

À ce stade, vous pourriez vous demander : quel est le lien entre le sport, l'art et le yoga ? C'est une question à laquelle je vais répondre.

Après avoir enchaîné divers petits boulots et fréquenté plusieurs clubs de sport, tout en continuant à créer des toiles et des sculptures, les années ont défilé. À l'âge de 40 ans, j'ai déménagé à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, où j'ai intégré le dojo de Viet Vo Dao. Je poursuivais également mes entraînements à domicile. En tant que jeune marié, je peux vous assurer que ma créativité était à son paroxysme. J'ai réalisé près d'une centaine de toiles en moins de six mois en vue d'organiser des expositions dans la ville.

 

Je dormais très peu, seulement 2 à 3 heures par nuit. Mon comportement avait changé, le sport n'arrivait plus à apaiser ma tension constante. Du jour au lendemain, quelque chose s'est produit. Je n'avais plus envie de créer, de pratiquer du sport, plus rien ne m'intéressait. J'étais submergé par le vide, perdu, touchant le fond de la dépression. J'ai cherché au plus profond de moi-même comment sortir de cet état dépressif. Un jour, je me suis assis devant l'ordinateur sans vraiment savoir ce que je cherchais, comme un appel intérieur, et c'est là que j'ai découvert le site de celui qui allait devenir mon maître plus tard.

Je me suis plongé dans son site, le parcourant de long en large. C'était une découverte extraordinaire, quelque chose de nouveau. J'ai alors pris la décision de m'engager dans une formation de Hatha Yoga d'une durée de 4 ans, avec pour objectif de devenir professeur.

 

La formation en Hatha Yoga était exactement ce dont j'avais besoin pour combler ce vide. Mes années de pratique sportive et toute mon art se sont progressivement intégrés dans ma pratique du yoga. Tout a été unifié, et mon envie, mon désir et ma passion ont été ravivés. C'était le début d'une nouvelle phase passionnante de ma vie !

 

En 2012, j'ai ouvert une école de yoga à Morières-lès-Avignon, dans le Vaucluse, où je donnais huit cours par semaine. Cette expérience m'a permis d'acquérir une solide expérience pédagogique. Cependant, en septembre 2023, j'ai pris la décision de mettre fin à cette activité pour me consacrer entièrement à mon premier amour : le sport, l'art, le yoga, la thérapie, le tout unifié en une seule pratique. Mon objectif est de partager mon savoir, ma connaissance, ma pratique, ma pédagogie et mon expérience.

 

Ce que je vous ai présenté ici dans le récit de mon parcours de vie et de mes expériences n'est qu'une esquisse. Je comprends que cela puisse ne pas parler à tout le monde.

Restez à l'écoute pour la suite de l'histoire…